La famille Blackburn, ma famille autrement dit. Il y a tant de chose à dire à leur propos, que je ne saurais par où commencer. Mais comme il doit y avoir un début à tout, autant entamer par ce dont je me souviens. On peut dire que les membres de mon entourage familiale ont la manie de tout raconter sur nos ancêtres jusqu'à aujourd'hui. Je l'ai tellement entendu que c'est presque comme si j'y avais vécu. On ne cesse de nous répété notre lien avec la monarchie britannique. Ça en vient même lassant. Et puis ça ne fait pas de nous des personnes plus appréciable. Pour faire court, je suis éligible au trône si le prince venait à mourir et quelque autres personnes aussi. Mais disons que je suis sur la liste d'attente. En fait, il y a bien des années, une de mes arrière grand-mère tomba sous le charme d'un des frères du dauphin. Inutile de dire comment tout cela à fini... Depuis cette époque, nous faisons perduré la ligné royal. Même si pour ma part, je ne crois pas que j'aille encore du sang royal qui coule en moi et cela malgré le fait que je porte le titre de Comte. Chose que je n'ai pas tendance à crier haut et fort.

Ma famille ne vient pas de Penny Lane, mais de bien d'autre endroit en Angleterre. Mon arrière-grand-père à reçu une terre en ce lieu lorsqu'il se maria. Il se construisit un manoir un peu reclus et depuis notre famille grandit ici. Je n'ai pas à me plaindre, c'est tout de même tranquille comme endroit. Rien à voir avec tout ses flafla royal que je vois de temps en temps lorsque je visite mes cousins de Londres ou bien de Manchester.

Je suis né le 23 mai 1943, j'ignore complètement le temps qu'il faisait. En fait, on ne me l'a jamais dit. Tout ce que je sais c'est que j'étais un enfant très attendu. Chose que je dois bien admettre m'étonne, même si je comprend le pourquoi de cet impatience. Quelque années auparavant, ma mère avait mis bas un jeune garçon qui malheureusement ne survécu pas, mourant dans les premier mois de sa vie. Il parait que ça lui a fait un choc terrible. Elle ne désirait plus avoir d'enfant. Pourtant, il ne pouvait en être autrement. Elle eut donc une fille qui combla ses attentes, mais hélas pas d'héritier. Voilà où j'arrive en jeu, le premier garçon depuis la mort d'Elliot et donc celui qui devrait succédé à mon père.

J'eus donc une enfant chargé, mais plaisante, tout du moins c'est ce que je croyais. Ne connaissant pas d'autre chose que ce que je voyais dans les livres. J'étais surprotégé par tout le monde, comme s'ils avaient peur qu'un grand malheur m'arrive. Je croyais que tout ceci était une façon d'aimer. La plus belle de surcroît. Je sautais même de joie en apprenant que ma mère était encore enceinte. J'allais avoir une petite soeur ou bien un petit frère. J'étais tellement emballé à cette idée que mon atterrissage fut douloureux. À la naissance de mon petit frère, je croyais que j'aurais pu avoir un ami, quelqu'un avec qui j'aurais pu m'amuser. Or, ce fut une toute autre chose qui se produisit. Je n'avais pas le droit de le voir. Lorsque je demandais pour aller rendre visite dans la chambre de ma mère on me hurlait dessus. Je passais mes journées entière enfermé dans cette grande salle qui me servait pour faire mes études. Je ne sortais que pour manger et dormir. Au début, je croyais que c'était normal pour un garçon de cinq ans de vivre ainsi. Mais avec le temps, je me rendis bien compte que tout cela n'était que tromperie et mensonge. J'étais enfermé dans cet immense demeure pendant qu'eux s'amusait dehors à rire et profité du moment présent. C'est donc à huit ans que je commençais à changer... Je voulais être une autre personne! 

Lors de l'été de mes dix ans, j'avais déjà commencer à changer. Je ne portais plus la même attention à mes parents, j'essayais d'être quelqu'un à part entière. Je me rebellais pour la première fois depuis le jour de ma naissance. Je ne faisais pas ce qu'on attendait de moi et cela avait pour effet de mettre mes parents en colère. Ils détestaient l'idée que leur fils devienne un moins que rien.

C'est une nuit de juillet, que je fis ma première fugue. En entendant les cris du nouveau membre de la famille, je décidais de fuir cette prison qui m'étouffais. Quittant en douce le domaine, je courus aussi loin que possible. Trouvant finalement refuge dans une grange à lauré de la ville. Cette nuit, je m'endormis dans la paille et ce n'est que le matin que je perçus où je me trouvais lorsque je reçu un sceau d'eau en plein visage. Un réveil brutale. Qui fut adoucit par ce que je croyais être un ange. Je me souviens encore de ses longs cheveux blonds qui ondulaient autour de son visage. Un visage qui sut me captivé par sa pureté et ses lèvres claires qui formaient un léger pincement. Elle me rappelait ces images que j'avais vu dans ses livres et qu'on m'avait dit d'eux qu'ils étaient de grandes beautés. Puis lorsqu'elle se décida à me parler, sa voix me sembla être une douce mélodie, de fine clochette qui résonnait en moi. À ce moment là, je ne connaissait rien à l'amour. Tout ce dont je savais c'était qu'elle était belle et elle n'avait rien avoir avec les personnes que j'avais connu. Qui soit dit en passant se limitait à ma famille et nos domestiques. ❝ Qu'est-ce que tu fais là! Tu rentres chez les gens comme ça toi! MAMAAAAAAAAAAAAAAAN! ❞ J'avais alors essayer de lui répondre, mais dans mon bafouillage, elle ne sembla pas me comprendre et brandit le sceau en l'air. La frousse que j'ai eu à ce moment là, j'étais persuadé qu'elle allait me frapper. Je fus sauver par l'arrivé d'une femme qui était tout aussi belle que la fillette. Elle s'excusa au prêt de moi pour le comportement de sa fille et me conduisit à l'intérieur. Je me souviens encore de l'odeur qui habitait cette maison. Le pain frais embaumait les pièces de son arôme. Elle me servit une tasse de lait chaud et me donna une tartine de pain à la confiture de fraise. Je m’empiffrais, avalant le tout en un instant. Jusque là j'avais ignoré ma faim. Elle me questionna sur ma présence dans la grange et aussi elle tenu à savoir d'où je venais. Ne tenant pas à retourné là-bas, j'optas pour mentir. Ainsi je me créais ma toute première vie rêver. Je n'étais nul autre qu'un orphelin qui avait perdu ses parents il y a peu dans un terrible accident. Cela faisait plusieurs jours que j'avais quitter la maison et épuiser je m'étais arrêter chez eux. Prit en pitié, elle me prit sous son toit. Ce rêve dura une semaine, je venais tout juste de me lier d'amitié avec la jeune fille quand mon rêve se brisa en mille morceaux.

Revenant du marché un matin, ma mère temporaire sembla prise de panique. Elle me regarda avec des yeux immenses et me prenant avec force par le bras me tira dans un coin reclus. Elle me demanda si j'étais bel et bien le fils Blackburn. Je n'avais pas envie de lui répondre, mais elle semblait tellement soucieuse que je finis par hocher de la tête. Elle m'avait posé cette question, car on lui avait apprit en ville que l'héritier de ma famille avait disparu depuis une semaine et qu'il était rechercher par la police depuis. Tout mes espoirs s'envolèrent en fumer. Me prenant la main, elle me conduisit jusqu'à sa voiture avec l’intention de me ramener chez moi. Tout en marchant, je regardais derrière moi. Elle était là, à la fenêtre et elle me faisait des signes de la main. Sans un son, je lui dit que j'allais revenir. Quelque minutes plus tard j'étais sur le porche du manoir, attendant qu'on daigne nous répondre. J'avais dans l'espoir que mes parents m'accueillent à bras ouvert. Seulement ce ne fut pas le cas, le soulagement qui apparut sur leur visage s'effaça en un instant. Et sans un au revoir, je me fis de nouveau enfermer.

Néanmoins, cette fois je savais comment quitter mon ergastule. J'ai toujours voulu dire ce mot... Bref, on m'apprit que j'étais désormais le grand frère d'une petite fille. Mais peu m'importais. Car je désirais la revoir. Loin d'elle mon coeur s'éteignait et j'ignorais tout de ce mal. Je quittais donc en douce, mon cachot tout les soirs et à mi chemin entre nos maisons nous nous donnions rendez-vous. Cela dura quelque temps, enfin jusqu'à ce qu'elle ne vienne plus et que j'appris à mes dépend qu'elle et sa mère avait quitter la ville. Je ne l'ai d'ailleurs jamais revu.

Seul est bien le mot qui me qualifia pendant un certain temps. Je continuais de faire ce que mes parents désiraient, le soir en douce je quittais la maison pour aller explorer la ville. Je fis des rencontre de toute sorte et certaine me valu quelque ennuis. Seulement, j'étais en âge de chercher qui j'étais réellement. Contrairement au autre enfant, je parlais comme un adulte au lieu de jouer à la balle. Mes manières étaient serviables au lieu d'être intransigeantes. C'est d'ailleurs dans cette partie de ma vie que je créais Lip, un jeune homme qui un peu mon idéal et mon opposition total. En fait c'était le garçon que je rêvais d'être. De plus ma famille commençait à avoir de moins en moins d'emprise sur moi. Je partais le soir en catimini, passant mes nuits dans les rues et je revenais au petit matin sans que personne ne s'en rendent compte.

Lip était un garçon plein de ressources et toujours le dernier mot pour rire. Il ne se laissais pas mener par le bout du nez. Expressif, il ne cache pas ses émotions et il est bien heureux d'en vivre autant. Il n'est aucunement imbu de lui-même, bien que je ne le sois pas non plus... Enfin, Lip est quelqu'un qui me fait rêver et encore aujourd'hui on me voit comme Lip, tout simplement Lip... Aucun Comte, aucun Phillips ni même Blackburn.

J'ai passer toute mon enfance à faire l'école à la maison avec des enseignants de toute sorte, je sais parler quatre langues, je connais toute l'histoire de l'Europe sur le bout des doigts. Je sais aussi jouer du piano, de la guitare et bien d'autre instrument, je sais aussi chanter, danser. En fait je suis ce que l'on voulait que je sois, un érudit. Mais quelque chose subsistais en moi, le désir de me fondre dans la masse. Prenant donc mon courage à deux mains, je décidais d'affronter mes parents avec une seule idée en tête, apprendre dans une vrai école. C'est donc du haut de mes onze ans, qu'un soir je me levais de table. ❝ Père. Mère. J'aimerais pouvoir entré dans une école à la rentré. ❞ Je me souviens encore le regard qu'ils m'ont lancé. Mais j'étais têtu et je désirais y aller. ❝ Je veux apprendre avec des élèves de mon âge. Je sais que si je m'incruste dans le monde, je serai plus apte à savoir comment les juger et ainsi je pourrais mieux les satisfaire lorsque je serais à la tête des Blackburn. ❞ Je ne pensais pas vraiment ce que je disais, mais je savais que ces paroles plairaient à mes parents. Ils voulurent m'envoyer dans une école privé, mais je me défendis pour aller dans une école générale, utilisant leur façon de penser pour arrivé à mes fins.

J'entrais donc finalement à l'école. (underco.)

De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours. De nos jours.